Parti socialiste : une situation vraiment "différente" au moment de choisir Nantes ?
Le numéro un du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé lundi 4 juillet avoir remplacé le rassemblement des 26, 27 et 28 août programmé à Nantes par des "universités régionales décentralisées" dans "5 à 6 villes à travers la France" courant septembre. Pourquoi avoir choisi la cité de Loire-Atlantique, quand on sait que la fronde contre le gouvernement et les manifestations qui s'y déroulent y sont souvent violentes ? "Je ne veux pas me confronter à une guérilla d'une ultra-gauche antidémocratique (...) On n'était pas dans cette situation quand on a fait ce choix", a répondu le premier secrétaire sur LCI.
Certes la situation était peut-être un peu moins explosive en février dernier, quand il avait confirmé que l'université d'été se déroulerait à Nantes. Cependant les manifestations émaillées de violences avec la participation de groupes émanant de l'ultra-gauche sont régulières dans cette ville depuis plusieurs années maintenant, avec le durcissement contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En février 2014, par exemple, des heurts violents avaient éclaté entre policiers et manifestants cagoulés. Une situation que ne pouvait ignorer Jean-Christophe Cambadélis.
Quand on lui demande, toujours sur LCI, comment les attaques violentes contre le Parti socialiste ont pu se multiplier, l'intéressé a répondu : "Vous les journalistes, vous avez fermé les yeux. Trente permanences attaquées, pas un papier, sauf un journal". Ce n'est pas tout à fait vrai.
Certes la situation était peut-être un peu moins explosive en février dernier, quand il avait confirmé que l'université d'été se déroulerait à Nantes. Cependant les manifestations émaillées de violences avec la participation de groupes émanant de l'ultra-gauche sont régulières dans cette ville depuis plusieurs années maintenant, avec le durcissement contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En février 2014, par exemple, des heurts violents avaient éclaté entre policiers et manifestants cagoulés. Une situation que ne pouvait ignorer Jean-Christophe Cambadélis.
Quand on lui demande, toujours sur LCI, comment les attaques violentes contre le Parti socialiste ont pu se multiplier, l'intéressé a répondu : "Vous les journalistes, vous avez fermé les yeux. Trente permanences attaquées, pas un papier, sauf un journal". Ce n'est pas tout à fait vrai.
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